Photo Yannick Vigouroux,
« La Jeune Femme en noir, avril 2008 »
(Polaroïd i733)
Variante de « La Jeune Femme à l'imperméable blanc » photographié à la même époque sur le quai de la gare de Saint-Quentin-en-Yvelines, ce nouveau diptyque est pour moi une manière de revendiquer, et tout simplement de rappeler, notre perception fragmentaire des choses et des gens.
Sur l'écran de mon appareil numérique, le monde me semble en perpétuelle construction et déconstruction, tel un puzzle mouvant, lacunaire. Cet inachèvement, ces lacunes qui, enfant, me mettaient tellement mal à l'aise sont devenues pour le photographe adulte de formidable interstices pour une multitude de spéculations fictionnelles, un formidable moteur pour mon imagination...
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