« [...] elle s'endort profondément dans un sommeil opaque et dépourvu d'images. »
(Lucía Etxebarria, Cosmofobia, 2007 )
Cette phrase me fascine, à l'image de mon écran de télévision tremblé et fondu au blanc, lumière froide aspirante, photographiée récemment, lors d'une nuit d'insomnie : une parenthèse visuelle désenchantée. Un gouffre carré mais sans fond, à l'image de ce blog qui s'interrompt quelques temps (sur la télécommande j'aurais appuyé sur « PAUSE » ou « STOP » en attendant l'hypothétique «REPLAY»...).
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