mardi, novembre 25, 2008

Conférence et table-ronde avec Yannick Vigouroux, « Foto Povera, des pratiques alternatives », Ecole supérieure d’art de Grenoble

Photo Yannick Vigouroux : « Tunisie, sept. 2000 » ,
de la série « Littoralités » (box 6x9)






L’école supérieure d’art de Grenoble vous invite

à une conférence et table-ronde avec Yannick VIGOUROUX.
«Foto Povera, des pratiques alternatives ».

Après avoir brossé un panorama des pratiques archaïsantes en photographie depuis 1945, Yannick Vigouroux s’entretiendra avec les trois artistes qui exposent avec lui à l’Artothèque, Bibliothèque Kateb Yacine dans «Correspondances 3 », Bernard Plossu, Dominique Mérigard, et Pierryl Peytavi».

Foto Povera, nom du collectif qu’il a créé en 2005, recouvre une pluralité de démarches et d’enjeux esthétiques : certains auteurs préfèrent parler de pratiques alternatives, d’ « appareil-jouets », d’images « précaires » ou « fragiles »… L’objet de la discussion sera de cerner les raisons de leur adhésion à de telles notions, et d’évoquer leur implication ponctuelle ou plus systématique dans de telles démarches.



Mardi 16 Décembre à 18h30,
25 rue Lesdiguières à Grenoble.
Entrée libre, tout renseignement au 04 76 86 61 30.



Cette conférence est programmée en partenariat avec l’Artothèque, Bibliothèque Kateb Yacine qui présente «Correspondances 3 », une exposition de photographies de Bernard Plossu, Yannick Vigouroux, Dominique Mérigard et Pierryl Peytavi du 17 Décembre au 7 Février 2009.
Vernissage Mercredi 18 Décembre à 18h30, Artothèque, Bibliothèque Kateb Yacine, 202 Grand'Place, 38100 Grenoble (Tél 04 38 12 46 20) .

Yannick VIGOUROUX : né en France en 1970, photographe, critique d'art et historien de la photographie, il vit et travaille à Paris. Diplômé de l'Ecole Nationale de la Photographie (Arles, France), il a été curateur de nombreuses expositions pour le Patrimoine photographique (Ministère de la Culture) et a publié plusieurs livres sur le photographie.
En tant que photographe, il utilise principalement des appareils-jouets dont, depuis 1996 une box 6 x 9 (série « Littoralités », consacrée aux bords de mer et zones portuaires), et depuis peu, un sténopé numérique. Fondateur en 2005 du collectif d'artiste Foto Povera, il a consacré à ces pratiques un livre rédigé avec Jean-Marie Baldner : Les Pratiques pauvres, du sténopé au téléphone mobile, publié la même année.

« J'aime me promener au bord de la mer avec ma box, cet appareil si léger, inoffensive (j'aime l'idée que ce ne soit pas du matériel professionnel, sérieux), ne possédant pas de cellule pour mesurer la lumière, pas plus que de diaphragme... Je ne peux déclencher qu’au 1/50 s ou sur la pause B. Plus de contrôle possible donc ou presque, je dois me soumettre à la lumière existante, en prendre plus que jamais conscience et me contenter de cadrer très approximativement dans le minuscule dépoli. Je fais des photos quand cela est possible ; j'ai le sentiment que, désormais, c'est en réalité le monde que je laisse entrer dans la boîte qui prend lui-même l'image. De ce parti pris de lâcher prise résultent ces vues intemporelles et immatérielles. Je ne crois par à la "vérité" du document. Selon moi, le document ment toujours, l'imaginaire jamais.»

L’école supérieure d’art de la Ville de Grenoble est subventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication – Direction Régionale des Affaires Culturelles, la Région Rhône-Alpes et le Département de l’Isère.

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