lundi, novembre 17, 2008
« Des images bleutées produisant des impacts lumineux de plus ou moins grande intensité » (Pierre Pelot)
Une fenêtre qui répond à une autre fenêtre, comme un écho mais visuel, au lieu d’être sonore.
Jeux de miroirs, jeux de réflections (Réflexion ?) et d’absorption. Chacune de ces images nocturnes va-t-elle avaler ou annuler l’autre ?
Dans un polar de Pierre Pelot, Pauvres Z’héros (1982), Darou, un paumé dont le cerveau ne tourne pas très rond, est incapable de distinguer, sur l’écran de sa télévision ce qui relève du reportage ou de la pure fiction. Tout existe au même niveau, dans ce que répandent les reflets bleutées hypnotisants sinon contaminants :
« La télé, posée à l’autre bout de l’habitacle, à hauteur de la kitchenette et sur trois caisses d’oranges qui jouaient également le rôle de placards, diffusait des images bleutées produisant des impacts lumineux de plus ou moins grande intensité. »
Ce bleu neigeux de l’écran… Lorsque j’ai pris ma photo, l’écran diffusait, me semblait-il, d’infimes particules de pixels, irradiant d’une énergie rassurante et positive la pièce plongée dans une semi-obscurité.
Depuis bien des mois, pendant mes divagations photographiques et littéraires, le réel ne reprend vraiment corps, pour moi, que lorsqu’il se désagrège, s’atomise ainsi…
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1 commentaire:
Thanks Humberto !
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