samedi, juillet 03, 2010

Syracuse et Orthygie


Photos Yannick Vigouroux,
« Hôtel Milano, Syracuse, 5 juin 2010 »
(Canon Powershot)



Le balcon de l'Hôtel Milano de Syracuse me plait beaucoup, ce poste d'observation est l'occasion pour moi de poursuivre immédiatement la série des « Pupi » commencée à Palerme. Comme le promettait le guide, il y a bien un réfrigérateur dans la chambre, et une télévision... posée sur celui-ci ! Photo.



Photos Yannick Vigouroux,
« De l'hôtel Milano, Syracuse, 5 juin 2010 »
(Canon Powershot)

Promenade sur le marché d'Orthygie : débauche de couleurs, d'agrumes, de coquillages et de poissons, dont ces immenses thons et espadons que les hommes découpent à la machette... Odeur d'aubergines grillées, j'en achête.

Le soir, après avoir mitraillé les passants avec mon Canon, j'assiste du balcon à une étrange et bruyante exhibition de voitures de sport qui vrombrissent dans notre rue et semblent fasciner les Italiens. Les gens sont venus très nombreux, en famille, assister au spectacle. La TV est allumée et la Raï Uno vrombrit aussi derrière moi, elle diffuse un étrange télé-crochet d'enfants chateurs jugés par des prêtres et des soeurs : le catholicisme est décidément omniprésent ici. Malgré mon goût pour toutes les formes de cultures populaires (y compris les pires), j'avoue préférer les délicates marquetteries de pierre qui recouvrent l'intérieur des églises baroques...




Photo Yannick Vigouroux,
« La jetée d'Orthygie, 6 juin 2010 »
(Canon Powershot)



Le lendemain matin, je photographie cette homme sur la jetée entièrement recouverte de graffiti du port d'Orthygie. Très beau ce monsieur à l'élégance un peu suranné. D'ailleurs je trouve les gens dignes et beaux ici : pauvre ou riche, la tenue de rigueur ici (surtout pour rentrer dans les églises) est la chemise et le pantalon, éventuellement l'été une chemisette ou un tee-shirt. Pudeur vestimentaire citadine qui contraste avec les bermudas et tongues des hordes de touristes allemands et anglo-saxons au teint rougeoyant. Je m'habille comme un Sicilien. Je ne veux pas ressembler à un touriste. Je suis un étranger oui, et cela se voit, mais un étranger qui voyage, et qui, s'il ne balbultie que quelques mots d'Italiens mélangés à du français et de l'anglais (ce qu'Anne-marie surnomme mon « Desesperanto » !), cherche comme d'habitude à se fondre le plus possible dans le décor. C'est vrai que c'est aussi un réflexe de photographe.

2 commentaires:

aurelia a dit…

- Photo 1 : qu'y a t'il dans le réfrigérateur ?
- Photo 2 : C'est toi ?
- Photo 3 : Cela est ton idéal d'homme ?

Vigouroux a dit…

- Réponse 1 : pour l'instant rien... Mais on peut imaginer ce qu'on veut.
- Réponse 2 : non.
- Réponse 3 : je n'ai pas d'idéal d'homme, pas d'idéal de femme non plus. De chien ou de chat peut-être ?