mardi, mars 18, 2008

« Tra i finestre (A travers les fenêtres) » de Jean-André-Bertozzi

Photo Jean-André Bertozzi, « New-York, 2008 »,
de la série « Tra i finestre (A travers les fenêtres) »
(captures numériques d'écrans)


Quelques e-mails échangés récemment avec Jean-André Bertozzi :

« Jean-André Bertozzi : Une petite image début d'une nouvelle série…pour avis.
Yannick Vigouroux : Évidemment, j'aime ! Il y a un air de famille indéniable avec certaines de mes images (la série « Windows » en particulier) ? ...

Cela a été pris comment, avec quel appareil, où, et quel sera le titre de la série ?...

J-A B : Évidemment il y a un rapport avec tes images… La série devrait porter le titre de "tra i finesrte" = "A travers les fenêtres" en français. Il s'agit de paysages saisis lors de vidéo-discussions sur skype, en gros ce ne sont que des photos d'écran. Je crois qu'il devrait y avoir pas mal de portraits aussi. Je part en ce moment a la pêche au hasard sur skype. Cette première image a été faite a New-York chez ma grande. Une autre façon de voir le monde en somme. Un peut comme Sudek qui ne photographiait que par la fenêtre de son atelier pendant la guerre…

PS : Peux tu expliquer sur ton site que je suis à la recherche de gens possédant une webcam mobile et acceptant de me faire visiter par camera interposé leur cadre de vie ?. Je leur demande juste à un moment donné de s'immobiliser pendant leur visite pour que je fasse ma photo. Cela rejoint en plus la notion de dépossession de la photographie… mais cela, c'est une autre histoire. Le protocole de rencontre que je propose est le suivant : je te donne mon adresse skype, ou plutôt mon pseudo : "jablemage" à mettre sur ton site, et pour me contacter le code est : "finestra" suivi du lieu de résidence. Aucune obligation de voir la personne. A suivre… »


http://www.kcollectif.com/


4 commentaires:

Anonyme a dit…

"Oculus-Citrus "
cette image aux citrons, si tranquille est telle un repos hesperidé. L'amplitude de la pièce alanguit
les gestes, et fait d'eux des mouvements d'une lenteur non plus monotone, mais libre. Comme une danse légère. La volupté de cette fenêtre végétale. Une cuisine délicieuse. Une maison dans un jardin. Un jardin parfumé. Ce lieu individuel qui est notre mandala, notre architecture psychologique interne et inviolable. Maitriser l'air, l'espace comme une irisation... Un mythique "oculus " et s'assoupir dans l'ombre fraîche ...

Anonyme a dit…

à travers la fenêtre d'un monde... Toutes les fenêtres se posent dans une pièce et regardent et sont regardées. ici ces fruits pourraient être des pommes... Un rappel du jardin de l'Eden. Moi je voulais y voir des citrons. Le jaune qui est la couleur du soleil, du sable, évidemment images archétypales mais si proches de ce que perçoit un enfant. Si tu lui dis " jaune " que dit-il ? sable, citron, pomme, robe ou jonquille...je cerrai bien la même fenêtre déclinée avec des fleurs, des fruits, des objets ou des légumes jaunes... la même fenêtre et qu ialors ne serait plus la même...Comme un poème que l'on se répète sans cesse et partout...Les mots sont toujours les mêmes et pourtant, il existe alors toute une différence suivant les lieux où l'on se trouve ou les gestes que l'on fait.
cette fenêtre aux jonquilles, j'aimerai beaucoup...
C'est le printemps...Et j'y pense tout le temps...
Et cette assiette qui semble se fondre dans une route poudreuse m'accompagne régulièrement...

Anonyme a dit…

Nature morte à la fenêtre. Des fruits au lent mûrissement qui s'épanouissent dans le silence. La densité de l'image repose sur la fenêtre ouverte vers le voyage, un chemin...le chemin que prendra celui qui arrivera, le chemin pour celui qui part...Mais ce n'est pas ce chemin qu'a emprunté le photographe , il s'en souvient peut-être... Il est déjà passé par là mais dans cette photographie on capte une forte émotion, comme une authentique plénitude. Un sentiment de repos. je reviens à cette notion du repos, une image-reposoir qui contemple et se laisse contempler. Se perdre et se trouver: l'identité du regard. C'est cette coupe de fruits qui est l'offrande. Le jaune et le bleu s'unissent et se répercutent dans le vert un peu flou de l'extérieur. Dehors, ce qui est étranger ou étrange. Dehors, ce qui m'atteind ou ne me touche pas. Ici un calme refuge, loin de toute agitation.
Un petit éclat de ciel qu irappelle l'intérieur de la pièce. Une combinaison de couleurs et de formes harmonieuse et immobile, biensûr c'est le sens donné à la nature morte ! mais ici ce qu ine bouge plus c'est le coeur de l'homme. La sérénité agit en toute conscience. C'est semblable à un accomplissement, un contact d'âme à âme, par l'intermédiaire d'une prise de vue.

Anonyme a dit…

Vinika,
Je viens de lire vos commentaires à propos de mon projet "tra i finestre" et je tiens a vous dire a quel point je suis touché par ces derniers.
Je serais heureux de discuter de tout cela avec vous, qui étes-vous?
Contactez-moi si vous lisez ce message…merci (jabertozzi@orange.fr)