Photo Yannick Vigouroux.
"Window # 16, avril 2007"
(sténopé numérique / Digital Pinhole)
Depuis quelques jours, je photographie chaque soir les fenêtres de mon appartement après la journée de travail (le plus souvent vers 18 h), avec le sténopé numérique que m'a prêté par Bruno.
Ma nouvelle « machine à poésie » (c'est ainsi que Nancy Rexroth désigne son Diana) enregistre les délicates circonvolutions de la rambarde en fer forgé ; de sombres lignes verticales ou horizontales structurent l'image - un peu à la manière de certaines toiles abstraites solidement charpentées (Cf. les toiles de Pierre Soulage ou de Hans Hartung). Je me suis dit hier, en cadrant au jugé, si fébrilement concentré et incertain du résultat, que les images obtenues ressemblaient aussi parfois à des encres de Chine, à des lavis.
La fenêtre est un motif inépuisable qui me fascine, comme elle a fasciné tant de peintres et de photographes avant moi...
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