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Photo Yannick Vigouroux,
« My body (-pinhole) object ! (365 days project in 2079-80),
Paris, 17 février 2080 »
(sténopé numérique / digital pinhole)
« My body (-pinhole) object ! (365 days project in 2079-80),
Paris, 17 février 2080 »
(sténopé numérique / digital pinhole)
J'aime beaucoup les romans d'Anne-Marie Garat, qui aime comparer notre perception du monde à la révélation photographique : les images apparaissent dans une camera obscura, ou « montent » sur le papier plongé dans le bain du révélateur.
Dans Nous nous connaissons déjà (2003), elle ne cesse de filer cette métaphore...
Et écrit aussi : « La vue, ou la vision, quand elle dessille nos yeux sur des réalités que l'ombre confisque, nous condamne à dévisage ce que, le plus souvent, notre cécité chronique nous épargnait, et lorsque se révèle ce que nous avions jusque-là ignoré, sous l'éclairage cru du jour ou de la conscience, ou du sommeil, nous maudissons la lumière, nous portons à nos yeux nos mains glacées d'effroi, nous nous détournons ou nous nous réveillons. »
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