Photo Yannick Vigouroux,
« Paris, Gare Montparnasse, 10 mars 2008 »
(Polaroïd numérique i733)
« Paris, Gare Montparnasse, 10 mars 2008 »
(Polaroïd numérique i733)
Les jambes des femmes seraient-elles des compas dont les talons, surtout lorsqu'ils sont hauts, aiguisent, aiguillent litéralement le désir masculin ?
« Pour Bertrand [Morane], les jambes des femmes sont des "compas qui arpentent en tous sens le globe terrestre, lui donnant son équilibre et son harmonie." »
(cité par Antoine de Baecque et Serge Toubiana, François Truffaut, 1996)
6 commentaires:
et qui fait tourner la femme ? Qui tient le haut du compas ? et l'anime, dans un sens, dans un autre ? Comment se gravent les arabesques laissées par les talons sur le pavé, la plage , la route... Dans l'invisible, des tracés qui s'enlacent, délassent, lassent et repassent...une route qui croisent d'autres routes...
La terre serait sillonnée par d'autres axes que les méridiens...
comme une orange découpée, une pomme épluchée ...
et la Femme (la Vivante - l'Eve ) danse sans fin
Ce qui est certain c'est que les femmes faisaient tourner la tête de François Truffaut, pris dans le fameux "Tourbillon de la vie"...
Dans " la femme d'à côté " on en perd la tête ! effectif, on voit beaucoup ses talons ! je veux dire ceux de Fanny Ardent ! ses chaussures d'ailleurs sont importantes dans le film...
tourner la tête c'est toujours la chanson d'Edith Piaf, rien à faire...on y revient toujours...
trouver chaussure à son pied! Cendrillon! Si la chaussure de la femme est comme un compas, c'est donc à cet endroit là que cela blesse ? La pointe du pied ou le talon ?
le compas, l'horloge, pourquoi pas le baromètre ? beau fixe, pluvieux, tempête comme aujourd'hui ? ou la danseuse de la boîte à musique, remontée avec une clef ...! Ou la boussole dont l''aiguille aimantée tournerait folle, parfois...
L'une de mes amies, qui a posé pour une "mascarade", Ann-Liz Bonin, et qui vit désormais à Caen, bricole des réveils : elle inclue dedans différents objets, des insectes séchés etc.
J'ai découvert aussi dans le Photo Poche n° 134 consacré au sténopé contemporain, qu'un artiste avait transformé en camera obscura un réveil mécanique : à chaque heure une prise de vue est faite (un trou remplace chaque numéro) : il en résulte une surprenante image composite du temps...
Et de Truffaut, il y a aussi le très autobiographique "L'Homme qui aimait les femmes" joué par Denner, un acteur que j'aime beaucoup.
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