"L'attitude raisonnable est donc, puisque nous avons cette nature, de nous accommoder. D'ailleurs il n'y a pas moyen d'y échapper. Les passions ou les instincts sont originellement bons ou mauvais, mais il n'y a pas grande utilité à en parler. D'autre part, il y a le danger de devenir leur esclave. Tenez-vous juste au milieu de la route."
J'aimerais bien me tenir, comme le préconise Lin Yuang, plus souvent "au milieu de la route", et n'être qu'un chien errant sans attaches ; et n'avoir d'autre contrainte que celle de subvenir à mes besoins vitaux les plus élémentaires ; et me contenter, l'esprit libre et flottant, de rester au milieu de la route, le regard au ras du sol...
J'aimerais bien me tenir, comme le préconise Lin Yuang, plus souvent "au milieu de la route", et n'être qu'un chien errant sans attaches ; et n'avoir d'autre contrainte que celle de subvenir à mes besoins vitaux les plus élémentaires ; et me contenter, l'esprit libre et flottant, de rester au milieu de la route, le regard au ras du sol...
3 commentaires:
"au milieu de la route", c'est l'équilibre de la pensée et du corps, la vision Taoïste de la vie, davantage que celle de Lin Yutang, à mon avis, puisqu'il dit ensuite que cette perfection est donnée au ciel et non à l'homme, auquel il faut pardonner les écarts dus à la "passion" et aux étapes biologiques inhérentes à l’homme : les « saisons » (enfance, adolescence, âge adulte et maturité, vieillesse).
Personnellement, je préfère le passage où il compare l’existence à une symphonie dont les étapes biologiques sont les thèmes principaux, autour desquels chaque homme compose sa propre musique. Ne pas oublier que c’est avec la vieillesse qu’apparaît cette sagesse, alors à quoi bon sauter les étapes et vivre à côté de sa jeunesse ? Finalement, ça serait aller à côté du message de Lin Yutang, à mon avis !?
Etre « vagabond » ? D’accord, mais pas le regard au ras du sol car le regard du vagabond fait front à la vie, c’est à mon avis le seul moyen de pouvoir l’accepter et composer avec elle ?!
Un autre livre à te conseiller si tu ne l’as pas déjà lu, et qui illustre bien à mon avis la pensée de Lin Yutang : « Narcisse et Goldmund » de Herman Hesse.
Bon courrage dans tes pérégrinations, Du Sili
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