L’expérience sensible du paysage semble, avec les plaisirs charnels du sexe et de la bonne cuisine, la seule émotion que s’autorise Pépé Carvalho, le privé imaginé par M. V. Montalbán :
« Il avait décidé depuis longtemps que sa vie ne serait qu’un passage, de l’enfance à la vieillesse, son destin à lui, qu’il ne pouvait partager avec personne, que personne ne vivrait à sa place, pas mieux, pas pire qu’autre chose. Il n’en avait rien à branler des autres. La seule émotion qu’il se permettait encore, c’était celle que lui procurait un paysage. »
(Tatouage, 1976)
Je ne suis pas loin d’adhérer à une telle « philosophie », à cette nuance près que mes paysages, lorsqu’ils sont photographiques, sont partagés avec autrui lorsqu’ils sont exposés ou publiés…
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