Anonyme, « Françoise et Dicken en 1931. Geneviève à 4 mois »,
tirage argentique 6,9 x 11,3 cm. (Coll. Yannick Vigouroux # 434)
Le chien Dicken n'est qu'une minuscule boule sombre, une ombre velue dont on ne perçoit que les yeux et la langue. Comme Françoise, il fixe le photographe. La scène a sans doute lieu près d'une haie, au fond d'un jardin. De Geneviève, dont la légende inscrite au crayon au dos du tirage dit qu'elle « 4 mois », on ne voit rien hormis le landau !... J'aime l'expression de la petite fille surprise avec son arrosoir, sans doute intriguée par l'appareil-photo tenu par son père ou sa mère, si minuscule et vulnérable dans ce monde d'adulte où l'on cadre de si haut. Elle semble malgré tout protégée, comme sa petite soeur l'est par la landau, par ce jardin obscur, rassurant et enveloppant. Le chien monte la garde, comme souvent...
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