Photo Yannick Vigouroux,
« La Femme aux bottes marron,
train Rambouillet-Paris [recadrage # 1] », 2 avril 2008
(Polaroïd numérique i733)
La « Jeune Femme au manteau rouge», si elle n'a pas disparu de ma fiction, bien au contraire, où elle occupe une place de plus en plus importante, a à nouveau disparu du wagon que j'emprunte
chaque matin pour me rendre au bureau.
Photo Yannick Vigouroux,
« La Femme aux bottes marron,
train Rambouillet-Paris », 2 avril 2008
(Polaroïd numérique i733)
Mais d'autres figures surgissent dans la « réalité », et la vacance laissée par celle qui est devenue un personnage de roman, comme cette « Femme aux bottes marron », que j'ai croisée hier matin et hier soir sur le trajet aller et le trajet du retour.
J'avais déjà remarqué sa présence il y a plusieurs semaines, ses yeux bleus très clairs qui semblent aussi délavés que ses cheveux blonds, ses jambes gainées de lourdes bottes en cuir marron et mat.
Les mêmes questions s'imposent à moi : quelle est sa vie ? Pourquoi se déplace t-elle chaque jour vers cette lointaine banlieue ?
3 commentaires:
J'aime beaucoup cette façon de parler des femmes énigmatiques, mystérieuses, qui font partie d'un quotidien et, qui pourtant sont absentes...
cette idée de destins qui se croisent et s'ignorent me donnent le vertige...
Merci "anonymous" (c'est vrai que cela donne le vertige, oui, on peut nommer cela comme cela, ces destins qui se croisent et s'ignorent - enfin d'ailleurs se fôlent, ne s'ignorent pas tout à fait...) et en particulier "alexandra", vous décrivez si bien ce qui est au coeur d'un projet à la fois photographique et littéraire.
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