« Au-dessus de la porte, il y avait une veilleuse bleue, comme dans les wagons des trains de nuit. Se mêlant à la lumière qui venait de la fenêtre, elle créait une lueur vert d'eau, une atmosphère d'aquarium. Je la regardai, et dans la lumière verdâtre, presque funèbre, je vis un profil anguleux au nez légèrement aquilin, et les mains posées sur la poitrine. »
(Pascal Mercier, Train de nuit pour Lisbonne, 2004)
Il y a quelques jours, j'ai évoqué ce que je croyais être la perte définitive d'une photo :
http://yvigouroux.blogspot.com/2008/03/la-photographie-perdue-des-chambres.html
Cet autre extrait de Train de nuit pour Lisbonne s'oppose en tous points, qu'il s'agisse de la lumière nocturne, de la description physique de la personne que j'ai photographiée, à mon image. C'est la raison pour laquelle j'avais tant envie de citer ces lignes, comme contrepoint, reflet en négatif.
Le seul point commun étant l'atmosphère de confinement dans un compartiment de train...
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